Charles
Péguy: cf.
Charles Péguy
Le
lieutenant Péguy lors des grandes manoeuvres:

Péguy
dans sa boutique des cahiers:

Blaise
Cendrars (1887-1961):
Suisse de naissance, Frédéric-Louis Sausser
était
déjà connu en poèsie. Lors
de la déclaration de guerre, il lance alors avec
l'écrivain italien Ricciotto Canudo un appel aux artistes
étrangers qui vivent en France, et s'engage à la
Légion étrangère pour la
durée de la guerre
au Régiment de marche du camp retranché de Paris.
Après son baptême du feu sur la Somme en novembre,
il est
promu légionnaire de 1re classe après six mois
d'engagement puis caporal pour son courage au feu le 12 juin 1915. Son
régiment est dissous en juillet 1915 et il est alors
affecté au 2e Régiment de marche du 2e
régiment
étranger. Le 28 septembre 1915, lors de l'attaque de la
ferme de
navarrin au cours de la grande offensive de Champagne, gravement
blessé au bras droit par une rafale de mitrailleuse, il est
amputé au-dessus du coude. Il est alors cité
à
l'ordre de l'armée, décoré de la
médaille
militaire avant d'être réformé.
Son
témoignage sur la grande guerre, La main coupé,
reste un chef-d'oeuvre.
Guillaume
appolinaire (1880-1918):
Enfant naturel né à Rome, transplanté
par
étapes à Paris, il s'engage volontairement en
décembre 1914. Il est blessé à la
tempe le 17 mars
1916, ce qui le conduit à la trépanation.
Affaibli depuis
cette blessure, il succombe à
l'épidémie de grippe
espagnole le 9 novembre 1918.
Louis-Ferdinand
Cèline:
A l'hopital du val de
Grâce le 1er décembre 1914:

Alain
Fournier (1886-1914): Mort pour la France le 22 septembre
1914, sur le front de Lorraine, dix mois aprés avoir
publié un unique roman,
Le
Grand Meaulnes.
Le 2 août 1914, Alain Fournier est mobilisé comme
Lieutenant de réserve au 288° RI, 23°
compagnie, dont il
prend le commandement. Aprés avoir participé
à
plusieurs combat meurtriers autour de verdun, il est tué
lors
d'un combat à la lisière du bois de Saint-Remy.
Son
corps ainsi que celui de 20 de ses compagnons d'armes ne fut
retrouvé et identifié que le 2 mai 1991, dans une
fosse
commune sans doute creusée trés prés
du lieu du
combat.
Fosse commune d'Alain Fournier et de
ses hommes:

Charles
maurras (1868-1952):
Provençal et disciple de Mistral, il est le fondateur de
l'Action Française, dont l'idéal est la
restauration
monarchique et pronant un nationalisme intégral.
S'étant
rallié à Vichy aprés la
défaite de juin
1940, il est condamné en 1944 à la
détention
perpétuelle. Gracié en 1952, il
décède
quelques mois plus tard.

Maurice
Barrés (1862-1923):
Écrivain et homme politique, il est une figure de proue du
nationalisme français. En 1914 il prend la
présidence de
la ligue des patriotes, suite au décès de Paul
Déroulède, poste qu'il occupera
jusqu'à sa mort.
Proche de Charles Maurras, son cadet mais qui exerça sur lui
une
réelle fascination, Barrès refusa pourtant
d'adhérer aux idées monarchistes, tout en
marquant,
jusqu'à sa mort, sa sympathie pour l'aventure intellectuelle
de
l'Action française. Adversaire politique mais ami de
Jaurès et des pacifistes à la veille de la Grande
Guerre,
Barrès vint un des premiers s'incliner, le 1er
août 1914,
devant le corps de Jaurès, assassiné la veille
par le
nationaliste Raoul Villain. Durant le grande guerre il fut un acteur
important de la propagande de guerre.
Jean
Giono (1895-1970):