LES NOUVEAUX MOYENS DE DESTRUCTION: LES ARMES CHIMIQUES

<= L'armée française de l'été 14

En première ligne, tous les hommes étaient occupés, conformément aux instructions sur les attaques aux gaz, si souvent répétées lors des exercices, à graisser leurs fusils, dont les canons étaient complétement noircis. Un aspirant me montra d'une main mélancolique sa dragonne toute neuve, qui avait perdu son bel éclat d'argent et avait pris à la place une teinte d'un noir verdâtre - Ernst Jünger - Orages d'acier - préludes à la bataille de la Somme


Avec la guerre de position, l'utilisation des armes chimiques fit assez vite son apparition. Au départ la charge toxique était utilisée sous forme gazeuse et emportée par le vent vers les lignes ennemies, puis rapidement on utilisa des munitions: obus, bombes et même grenades. Les allemands utilisérent de telles armes sur le front de l'est fin 1914, mais le froid intense les rendirent inefficaces. La première utilisation massive d'armes chimiques eut lieu lors de la seconde bataille d'Ypres le 22 avril 1915. Les allemands ouvrirent plusieurs milliers de bonbonnes d'aciers remplies de chlore et le nuage toxique dériva vers les lignes alliées. L'effet sur des combattants non protégès fut immédiat, effroyable. La première ligne fut abandonnée immédiatement, des centaines d'hommes fuyant pour trouver un air respirable, tandis que des milliers d'autres agonisaient dans des souffrances indescritptibles.


Manifestement l'emploi des gaz n'a été pour le grand état-major allemand qu'une expérience sans importance particulière. Il ne s'est pas rendu compte qu'il disposait là de l'arme de rupture pour neutraliser un front étendu, occupé par des troupes dépourvues de moyens de protection et de riposte. Il a même fourni aux alliés l'antidote en distribuant à leur troupes des tampons imbibés d'hyposulfites que les alliés ont trouvés sur les soldats faits prisonniers. En quelques mois, contrairement aux prévisions allemandes, par des efforts considérables les alliés étaient eux aussi dotés d'armes chimiques. Il s'en suivit donc une course aux armes chimiques et aux protections contre celles-ci, sans toutefois que l'arme chimique ne permette de revenir à la mobilité.

Aprés le chlore fut utilisé en 1915 le mélange chlore-oxyde de carbone, ou phosgène, puis le bromure de benzyle. En 1916 apparaissent les premiers obus remplis d'acide cyanhydrique. 

En 1917 le sulfure d'éthyle dichloré, qui induit des brûlures intolérables avec un effet psychologique importants, est massivement utilisé dans la région d'Ypres (d'où son nom d'ypérite ou gaz moutarde). Les yeux, les voies respiratoires sont trés sensibles à l'ypérite. Dans un lieu contaminé, on pouvait se bruler par contact, d'autant plus qu'il y avait un retard avant que la douleur n'apparaisse. On pouvait alors continuer à s'infecter par contact des mains sur le corps! L'ypérite imposait donc le port de protections corporelles complémentaires, en particulier les moufles. On devait en outre désinfecter les vêtements dés qu'on pouvait. 

Cette année voit également l'apparition des "clarks" à base d'arsine: non filtré par les cartouches des masques, ils provoquent des vomissements dans les masques que les soldats sont obligés d'ôter, ce qui les force à respirer sans masque.

Dans la dernière année de la guerre, les armes chimiques furent de plus en plus massivement utiliséés. On peut constater que grâce aux protections et au faible pouvoir de dispersion, ce ne sont pas ces armes qui provoquèrent le plus de pertes: sur le front ouest, seuls 7% des tués avaient été victimes de gaz. En revanche l'effet psychologique (avec de trés nombreux blessés) fut indéniable: la guerre devint terroriste.

Fantassin russe avec une protection sommaire contre les gaz de combats:

Ambulancier allemand avec un masque et un appareil à oxygène

Ambulancier allemand portant une protection respiratoire


Classification: Les substances chimiques employées peuvent être à l'état gazeux ou liquide (gouttelettes), voire constituées par des particules solides plus ou moins grosses. Elles agissent sur les hommes et les animaux soit directement, soit indirectement par l'intermédiaire d'objets ou d'environnements (sol, herbes) infectés. 

Les gaz et brouillards de fines particules se dispersent assez vite, les produits sous formes de goutelettes liquides ou de particules solides assez grosses sont persistants et peuvent infecter une zone pendant longtemps. 

On peut classer ces substances comme suit, même si ces catégories ne sont pas nettement tranchées, un gaz pouvant appartenir à plusieurs d'entre elles:

Les gaz avaient tendance à tomber vers le sol et sur un sol nu et uni ils se dispersaient assez rapidement. Dans les tranchées, abris, souterrains, ils formaient des poches gazeuses qui au contraire ne se dispersaient que lentement.

Naturellement, la toxicité dépendait aussi des mouvements atmosphèriques et du terrain. Ainsi une atmosphère turbulente dispersait plus vite les gaz, tandis qu'un rétrécissement de terrain créait un effet venturi qui les concentraient. Une forte pluie rendait une attaque de gaz inefficace, alors qu'une pluie fine ou un brouillard la favorise. La chaleur peut en outre favoriser l'évaporation des produits sous forme de goutelettes.  


Guerre des gaz: Celle-ci ressemble à la lutte du projectile et de la cuirasse. On améliorait sans cesse la protection contre les gaz et l'efficacité de ceux-ci. Trois procédés furent employés pour lancer une attaque chimique:
  1. Vague gazeuse dérivante: Dans les premières lignes on forme une nappe continue de gaz lourds provenant de bouteilles et se propageant sur les lignes ennemies pendant un temps plus ou moins long. Avec un matériel léger on peut jouer sur l'effet de surprise, mais ce sera de peu d'effet si les troupes ennemies sont convenablement entraînées et équipées. Il est souvent préférable d'utiliser un matériel lourd, assurant une concentration suffisante de substances chimiques ainsi qu'une bonne durée. Ces opérations sont exclusivement menées par des compagnies spéciales de sapeurs du génie, munis d'appareils spéciaux (e.g. appareils Tissot) qui leurs permettent de tenir dans des atmosphères extrémement concentrées. De fait à partir de 1916 cette techniques sera de moins en moins utilisée. 
  2. Artillerie chimique: On utilise des obus chargés de composés toxiques. Il s'agit d'une alternative au procédé précédent, qui permet une dissèmination beaucoup plus souple, et qui supplantera les autres formes vers le fin de la guerre, notamment grâce à l'amélioration des méthodes de dispersion. 
  3. Attaques par projecteurs Livens: Il s'agit de petits mortiers trés simples, utilisés par batteries, et dont la mise à feu se fait de façon électrique. Son avantage résidait dans l'effet de surprise. En un point précis des lignes ennemies, on créait un nuage toxique trés concentré grâce à l'utilisation simultanée de plusieurs centaines de tubes. Cette technique fut surtout utilisée par l'armée anglaise
Comment les Allemands préparent leurs gaz asphyxiants - gravure de 1915

Préparation d'une nappe asphyxiante


Protection: Les masques et appareils filtrants ont pour but de purifier l'air inspiré en retenant les produits nocifs. Les appareils isolants ont pour but de maintenir un atmosphère saine, isolée de l'air extérieur infecté. Dans le cas de l'ypérite des effets spéciaux de protection permettent de protéger le corps contre son action.

Dans la guerre des gaz, il ne faut pas oublier qu'il fallait aussi protéger les chevaux, chiens, et même les pigeons.

Avec les armes chimiques, quand une nappe de gaz était détecté il fallait faire vite, sans que cela soit au détriment de la correction. On devait savoir changer d'appareil de protection si le premier était mis hors d'usage (balle ayant traversé, etc.). Les hommes ayant le tympan crevé devaient mettre de l'ouate dans les oreilles, car les gaz pouvaient s'infiltrer dans le corps par cette entrée. Dans le cas de l'ypérite on protégeait le corps par des survêtements: Moufles, bourgerons, salopettes, bottes de tranchées.

Quand on pensait que l'atmosphère n'était plus toxique, il fallait s'en assurer et faire une faible inspiration tout en soulevant légèrement le bord du masque, puis répéter l'opération en augmentant l'inspiration ainsi que l'amplitude et la durée d'écartement du masque.

On devait faire attention que dans les trous où l'on s'abritait, le gaz toxique restait plus longtemps.

Les gaz se caractérisent par leur odeur, mais certains produits insidieux ne se manifestent pas avant que leur effet agressif ait été ressenti. Des éclaireurs Z, choisis pour leur odorat particulièrement sensible, étaient chargés de se renseigner sur l'infection de l'atmosphère ou du terrain. Ils pouvaient disposer de moyens sommaires de détection chimique. 

Dans certains cas, notamment dans les ouvrages de fortifications, on pouvait construire des abris étanches, avec système de filtration d'air.

Des soldats avec un nouveau masque descendent dans une fosse à fumée - mai 1915

Essai d'un nouveau masque


Les baillons et tampons: La première mesure d'urgence fut l'adoption de baillons constitués d'une enveloppe de tissu rempli de coton imprégné d'une solution d'hyposulfite. On les attachait par 4 lanières de tissu que l'on nouait derrière la tête. Ces baillons étaient en fait copiés sur des modèles allemands retrouvés sur le champs de bataille des Flandres. 

Adoptés dans l'urgence ces tampons sont néanmoins insuffisants: ils ne couvrent pas suffisamment les voies respiratoires et la durée de protection n'est pas assez longue. Une amélioration sera d'agrandir leur surface, et de modifier la matière absorbante. On eut ainsi les compresses, que l'on rangeait dans un sac en tissu porté autour du cou.

Des lunettes sont aussi fabriquées. Les premiers modèles sont quasi inefficaces car non étanche et s'adaptant mal au visage. Les améliorations furent de les confectionner en caoutchouc, d'agrandir leur surface pour qu'elle s'adaptent mieux, d'adopter une armature en métal pour les œilletons, de les doubler d'un molleton.

    tampon P2

Vérification des protections individuelles - Secteur de Verdun 1916

Vérification des protections individuelles

Soldats français équipés de masque à gaz

Tampons P2: En juillet 1915 une nouvelle solution neutralisante est mise au point pour lutter contre les nouveaux gaz utilisés par les allemands. En aôut arrivent les nouveaux tampons P2, constitués d'une enveloppe de tissu dans laquelle on place les compresses imbibées de produits absorbants. 

Tampon T (Tambuté): En novembre 1915 est mis en service ce nouveau tampon, de forme conique, qui a l'avantage de s'appliquer trés facilement, d'être étanche et de permettre à l'utilisateur de parler. C'était un progrés considérable, car les officiers devaient jusqu'à lors soulever leurs masques pour donner leurs ordres. Il est trés vite modifié en un tampon TN, utilisant une nouvelle formule neutralisante beaucoup plus efficace que les précédentes. Ce masque permet une protection pendant trois heures. 

Tampon T

Les masques TN distribués en janvier 1916 seront transformés en masque complet, appelé TNH. Il sera amélioré par l'ajout d'une sangle supplémentaire derrière la tête, ce qui donna le masque LTN. Ces modèles furent abandonnés au profit du masque M2. 


Le masque M2: Prototype de la société Graveteaux et expérimenté par le chimiste Lebeau, il est livré à partir de mars 1916. Il s'agit d'un masque complet recouvrant le visage en totalité. Il est constitué de deux pièces de gaze qui sont imprégnées et cousues ensemble. La première recouvre le visage en entier, tandis que la 2ème forme une cavité qui englobe le menton et les joues. Deux sangles le maintiennent sur le visage tandis qu'une troisième permet de le porter autour du cou, en position d'attente. Ce masque est réalisé en trois tailles: grande, moyenne et petite. Dans une même taille, les masques ne sont pas tous de dimensions identiques, permettant de s'adapter à toutes les morphologies.Trés polyvalent, il se met en place rapidement et permet une protection de 5 heures. 




Dans un abri de tranchée, casque Adrian, masque M2 avec sa boite de rangement rectangulaire en métal:

Officiers français au repos jouant au bridge

Officiers français jouant au bridge

Soldats du corps expéditionnaire américain testant leurs masques M2:

Soldats américains testant leurs masque M2


Masque ARS (appareil respiratoire spécial): Ce masque, inspiré du modèle allemand, est adopté en 1917, mais n'est rééllement distribué qu'en janvier 1918. Trés efficace, s'appliquant mieux sur le visage que son prédécesseur, la respiration se fait au travers d'une cartouche filtrante beaucoup plus efficace que les anciennes gazes imbibées. Il filtre notamment les arsines, l'ypérite, le phosgène et le chlorure de cyanogène, tout en étant imperméable aux lacrymogènes. Un orifice communiquant avec la cartouche s'ouvrait à l'inspiration, un autre communiquant avec l'extérieur s'ouvre à l'expiration. 

Il se range dans une boite de couleur kaki qui se porte en bandoullière. L'ancien masque M2 toujours porté dans sa boite rectangulaire, sert de masque de secours.


Soldats préparant une ligne téléphonique - Ils portent masque ARS et M2 - L'illustration 18 mai 1918:


L'appareil Tissot: Il fut conçu fin 1915, sur la base d'un appareil qui servait déjà aux secours dans les mines avant guerre. La cartouche filtrante était constituée par un bidon métallique que l'on portait sur le dos. Excellent appareil, il remplaça les appareils Draeger et Jaubert. Même s'il ne fonctionne pas en circuit fermé, il a une trés grande autonomie et filtre presque tous les gaz. Il sera unanimement accepté et utilisé, notamment dans les compagnies Z chargées de l'émission des gaz. 

Trop encombrant, il ne remplacera pas le masque M2. Un appareil Tissot petit modèle fut mis au point, qui prendra de plus en plus d'importance et remplaça le grand modèle à l'extrême fin de la guerre. 

Appareil Tissot petit modèle:

soldats équipés d'appareils tissots

Masque Tissot


Protection des animaux: Chez le cheval, les voies respiratoires sont sensibles à l'action des gaz, alors que le corps et les yeux ne sont surtout sensibles qu'à l'ypérite. L'appareil réglementaire Lanusse, puis Decaux ne protège donc que les voies respiratoires. 

Chevaux avec protection contre les gaz

En cas d'attaque à l'ypérite il fallait donc protéger les yeux du cheval par des moyens de fortune (bandeaux). A défaut de masque on pouvait confectionner un masque de fortune avec une musette doublée contenant, entre la doublure et la musette du foin imbibé de solution neutralisante.

Si le cheval devait stationner dans une zone infectée, on devait le munir d'une musette sur la gueule pour éviter qu'il ne broute de l'herbe ou des feuilles toxiques. 

Les pigeons voyageurs sont beaucoup moins sensibles à l'action des gaz que les chevaux. Il était recommandé d'envelopper la cage d'une housse en toile huilée ou à défaut d'un tissu aussi épais que possible qu'il était avantageux de maintenir mouillé. 

Chien avec son masque à gaz

Chien muni de son masque à gaz

Soldats allemands et leurs chiens lors de manoeuvres:

soldats allemands et leur chiens équipés de masques à gaz

Soldats allemands avec leur âne:

Âne portant un masque à gaz


Les appareils isolants: Leur principe est de fonctionner en circuit fermé, un procédé permettant de régénérer l'oxygène consommé en éliminant le dioxyde de carbone produit. Ils étaient utilisés quelques années avant guerre dans le domaine des secours (pompiers, mines).

Récupérés dans les compagnies minières, les appareils Draeger et Jaubert ne donnèrent pas satisfaction, trop encombrants, pas assez d'autonomie. Leur usage fut donc circonscrit aux cas d'espaces confinés remplis de monoxyde de carbone ou de gaz toxiques à concentration trop élevés, comme des galeries de mines ou des casemates de mitrailleuses sans ventilation. 

La durée d'efficacité de l'appareil draeger ne dépasse pas une heure en fonctionnement normal, et peut être notablement inférieure si la pression initiale est moindre ou si l'homme se livre à un travail pénible. Il resta en dotation toute la guerre.

L'appareil Jaubert, ou à oxylithe, avait une protection de durée limitée à 30 minutes, sa mise en marche n'était pas immédiate et était d'un emploi moins aisé et moins régulier que l'appareil draeger. Il fut retiré du service en 1916.

Appareil Draeger:

    

L'appareil Fenzy fut conçu au cours de la guerre, pour remplacer les appareils draeger et à oxylithe. Il utilisait un réservoir d'oxygène comprimé pour l'inspiration, et une cartouche à l'oxylithe (peroxyde de sodium) pour filtrer la vapeur d'eau et le dioxyde de carbone à l'expiration. La bouteille d'oxygène ne servait que lors de l'amorçage de l'appareil, ou lors d'un travail intensif. Son intéret était de pouvoir être utilisé plus de deux heures dans un local fortement infecté ou contenant du monoxyde de carbone.

Le grand modèle (GM) était trop encombrant. La conception d'un petit modèle, de durée de protection nettement plus courte, mais beaucoup plus maniable, rendit cet appareil valable pour la guerre des mines. Il devait permettre à un travailleur surpris par l'oxyde de carbone de se retirer sans danger. Son principal inconvénient était l'échauffement de sa capsule d'oxylithe. Trés apprécié par les compagnies du génie de la guerre des mines, celles-ci auraient voulu généraliser cet appareil et en fournir un à chaque homme en tête d'attaque. 

Appareil Fenzy grand modèle (à gauche) et petit modèle (à droite):

  


Protection collective: elle est constituée d'installations susceptibles de mettre le personnel à l'abri des gaz, ou de moyens permettant de diminuer la concentration de l'atmosphère en gas nocifs.

Abris: Ils doivent être munis de panneaux ou portes aussi hermètiques que possible, si possible doublés pour former sas. Si un abri doit être occupé un certain temps il est prudent de prévoir la régénération de l'atmosphère qui se vicie peu à peu (respiration, lampes).

Les abris à mitrailleuses doivent quant à eux être protégés dabord contre le monoxyde de carbone, la protection contre les gaz ennemis ne venant qu'en second lieu. Le calefeutrage de ces locaux est donc à éviter. Les protections classiques étant inefficaces (masque M2, appareils Tissot), on doit ventiler l'abri ou équiper les hommes d'appareils isolants (draeger ou fenzy). Dans tous les cas les hommes doivent avoir un appareil détecteur de monoxyde de  carbone.

Pulvérisateurs: ils servent à projeter des solutions capables de neutraliser les gaz asphyxiants. Lors d'une attaque, ils ne servent pas à neutraliser la vague (efficacité illusoire) mais soit à protéger les entrées des abris, pour neutraliser le gaz pouvant pénétrer par les interstices, soit à assainir un abri accidentellement envahi. Aprés l'attaque ils servent à assainir les abris, postes de commandement et tranchées.

Barrage de feu: une barrière de feu peut aider à dissiper une nappe de gaz, si les circonstances sont favorables, en échauffant les gaz et en les soulevant. Ce procédé de défense a un effet assez incertain.


Le sac respiratoire britannique de 1915, le masque au phénate d'hexamine de 1916 et l'appareil respiratoire de 1917:

Sac respiratoire primitif de 1915    Masque au phénate d'hexamine de 1916     Small Box Respirator


File d'hommes aveuglés par les gaz lacrymogènes attendant d'être pansés à un poste de secours prés de Béthune aprés la bataille d'Estaires en avril 1918

File d'hommes aveuglés par les gaz

Fantassins anglais avec leurs protections

Fantassins anglais avec leur protection contre les gaz

Dans une zone bombardée quotidiennement par des gaz mortels, une femme et sa fille portent une protection:

femme et sa fille en protection par masque


Sentinelle au fort de Souville - Verdun



    le masque

Sources: Manuel du gradé de l'artillerie - Charles Lavauzelle - 1926
Manuel du gradé du génie - Charles Lavauzelle - 1941
Les armes de la grande guerre - éditions Pierre de Tailac - 2018
Site Les français à verdun 1916
Site
La guerre des gaz