
Appareil n°2:
de conception similaire à l'appareil n°1, mais encore
réduit, avec une capacité de 32l de liquide inflammable
pour un poids de 50kg

Appareil N°3:
apparu en juillet 1915, cet appareil portable à dos
d'hommes permet enfin aux sapeurs d'accompagner une vague d'assaut, et
est massivement utilisé lors des offensives de 1915 et 1916. On
doit néanmoins toujours utiliser des grenades incendiaires, ce
qui ne permet pas de produire un nombre répété de
jets enflammés. En janvier 1917 l'appareil n°3bis corrige
ces défauts. Un robinet à soupape permet de crére
des jets instantanés tandis que l'allumage s'effectue par
fusées alumino-thermique à la sortie de la lance. Les
sapeurs disposent désormais d'un appareil fiable et commode,
comparables en efficacité aux matériels utilisés
par les allemands.
- Liquide inflammable: 12,5l d'huile légère et 2,5l d'essence
- Propulseur: 180g d'acide carbonique
- Poids total: 23kg

Soldat allemand posant avec un lance-flamme français pris au combat:

Appareil P3:
Apparu en février 1918, cet appareil est allégé et
dispose d'un harnais bien supérieur à celui de ses
prédécesseurs. L'appareil P4 est une version
allégée destinée au front d'orient mais n'entre en
service qu'au printemps.
- Liquide inflammable: 13l
- Propulseur: air comprimé
- Portée: 25 à 28m
- Poids total: 24kg


Bidon incendaire J1:
Il est utilisé là où l'utilisation des appareils
classiques est dangereuse, notamment pour le nettoyage des abris
profonds à l'entrée étroite. Une fusée
noyée dans 4,5l de liquide inflammable est actionnée par
un étoupille à friction. Le liquide brûle
pendant cinq minutes produisant une fumée trés
intense.

Sources: Guerre, Blindés et Matériels n°106 Octobre Novembre Décembre 2013
Les armes de la grande guerre - Editions Pierre de Taillac - 2018