Au
terme de plusieurs années d'instabilité politique
ayant conduit à la défaite, la France des
premières années 40 est extrêmement
complexe, et il
est nécessaire ici plus qu'ailleurs d'en finir avec la
vision
manichéenne due aux propagandes de tout bord. Le souvenir
trés présent de l'immense tragédie de
la grande
guerre a hanté toute une génération de
libertaires, pacifistes et socialistes, ce qui les a conduit
massivement à la collaboration. Si le fameux Plutot
Hitler au front populaire
n'a jamais été prononcé, en revanche
de nombeux
pacifistes ont pensé et dit qu'il valait mieux Hitler
à
la guerre. Lors du vote des pleins pouvoirs au maréchal
Pétain, le 10 juillet 1940, un trés grand nombre
de
suffrages sont venus de la gauche, de la chambre du front populaire
élue en 1936. Quant aux communistes, en application
du pacte
germano-soviètique signé le 23
août 1939, ils
ont non seulement saboté l'effort de guerre, mais
ouvertement
fricoté avec l'occupant jusqu'au fameux 22 juin 1941,
début de la guerre germano-soviètique. En
revanche il est établi aujourd'hui que parmi les
résistants de la première heure, alors
même que la résistance n'était
pas comprise de nos compatriotes, se trouvaient de nombreux militants
de droite ou d'extrême droite (C'est ainsi qu'à
Londres le général de
Gaulle était entouré d'un certain nombre
de cagoulards).
Tract
paix immédiate - distribué à 100000
exemplaire en septembre 1939

Les
communistes et la France:
A la suite du coup d'état bolchèvique,
une section
française bolchèvique
est créée. Sa
fonction est dabord de saboter l'aide apportée aux russe
blancs
par les français et britannique. Ils arrivèrent
à
créer des mutineries dans la flotte de la Mer Noire, et
accélérer le retrait de nos troupes.
Aprés
sa victoire lors de la guerre civile, la toute jeune union
soviètique allait exporter son idéologie
révolutionnaire subversive dans le monde entier,
entraînant un siècle de guerre.
En France la gauche se divisa, une
partie se
ralliant à la III° internationale
patronnée par les
bolchèviques, et s'engagea sur la voie
révolutionnaire.
Le congrés de Tours entérina la scission, la
majorité se regroupa dans la Section Française de
l'Internationale Communiste (SFIC), avec pour organe de propagande
l'Humanité, le Journal fondé par Jean
Jaurés.
Ainsi, trahissant la tradition nationale, une grande partie de la
gauche
devenait inféodée à un pays et à un parti
étranger.
De plus, le parti communiste ne cachait
pas ses
projets révolutionnaires, c'est à dire que son
but
était de déstabiliser la France, de prendre les
armes et
d'établir une dictature du même type que celle
instaurée en Union-Soviètique. Pour ce faire, il
réussit à prendre le contrôle du
puissant syndicat
CGTU. C'est ainsi que 20 ans avant les fameux porteurs de
valises, on découvrit les activités
subversives de
l'école Lénine de Bobigny, où se
trouvait un
véritable institut de propagande, avec armes et documents
concernant des contacts à établir avec des
nationalistes
d'Afrique du Nord. Un télégramme
intercepté et lu à l'assemblée du
député communiste Jacques Doriot
félicitait
Abd-El-Krim pour ses victoires au Maroc espagnol et exprimait son
espoir qu'il vienne à bout des impérialistes
français.
Le
député communiste Doriot en goumier d'honneur -
dessin de A.Barrère
C'est
ainsi que pendant la drôle
de guerre, sur ordre de Moscou, les communistes français ont
saboté l'effort de guerre, mené une vigoureuse
campagne
défaitiste contre ceux qu'il appellait les
impérialistes français et
britanniques (sic). Aprés la défaite ils
collaborèrent tout simplement avec l'occupant.
Naturellement,
ils n'ont jamais émis la moindre protestation contre
l'agression
de la Pologne et de la Finlande par l'union soviétique,
ainsi
que sur les massacres de Katyn ou ceux de l'Holodomor. Nous renvoyons
le lecteur à la biographie pour des renseignements complets [1]. Un
résumé se trouve ici
(l'auteur de ce site n'en approuve certes pas tout les développements).
Communistes
et résistance:Les
historiens ont estimé
qu'au total 4000 résistants ont été
fusillés par les allemands, plus quelques centaines d'otages
et
quelques dizaines victimes des juridications d'exceptions du
régime de Vichy. De ce nombre tous, loins s'en faut, ne sont
pas
communistes! On est donc trés loins des 75000
fusillés,
chiffre mensonger qui s'abattit sur la France à la
libération. Il reste que la résistance en France a
été minoritaire et d'action limitée, et qu'elle
s'est peu préoccupé de la persécution des juifs,
tandis qu'un fossé existait entre la résistance
intérieure et la France Libre (qui à l'époque ne
fédérait personne).

Jacques Duclos
(à
gauche) et Maurice Thorez (à droite) annoncent que cinq
communistes entrent au gouvernement (novembre 1945): signe du
trés grand pouvoir acquis par le parti communiste
à la
faveur de l'épuration

Aprés
la guerre,
contrôlant une grande partie de la presse (les journalistes
sont
trés majoritairement de gauche), ceux que l'on appelle les
intellectuels ainsi que des institutions entières (SCNF,
ports,
universités), les communistes ont pu répandre une
propagande trés efficace, cacher leur comportement lors de
la
drôle de guerre, cacher les crimes de l'union
soviètique,
et s'inventer un passé mythique résistant et
patriotique
qui leur assura la gloire. Le plus grave était la mainmise
sur
les chaires d'histoire, c'est à dire sur la
mémoire
nationale. La France a été en effet
systèmatiquement dénigrée, avec le
plus souvent
une malhonnétété intellectuelle
manifeste, ce qui
a finit par aboutir à la trés dangereuse
situation
mémorielle actuelle.
Bibliographie:
Les communistes
français pendant le drôle de guerre - A. Rossi -
Les Îles d'Or - 1951
Histoire de la
collaboration - Dominique Venner - Pygmalion - 2002
La Grande guerre et ses lendemains 1914/1935 - Patrick Facon - Larousse
- 1985