Le canon: Il est en acier trempé, le calibre est de 8mm avec quatre
rayures tournant de droite à gauche au pas de 240mm. Elles
viennent se terminer dans la chambre tronconique. Le canon a une partie
filetée qui vient se visser dans l'écrou de la carcasse.
Carcasse: C'est dans celle-ci que viennent se fixer les différentes parties de l'arme.
Barillet: Il est en acier trempé, et se compose du barillet proprement dit, du support de barillet et de l'extracteur.
barillet:

Support de barillet: l'axe du barillet est percé sur toute sa longueur pour recevoir l'extracteur.
Extracteur: on appui sur le poussoir pour extraire les cartouches.

Platine: Celle-ci comprend le chien, le grand ressort et la détente.
Chien:
Grand ressort:

Détente:

Garnitures:
La plaque pontet sert à la fois de plaque de recouvrement et de pontet: Elle est imperdable,et la vis la maintenant est imperdable aussi!
verrou de barillet actionné par la porte:

Porte: Lorsqu'on ouvre celle-ci, le barillet n'est plus maintenu par son
verrou ni par l'arrêtoir. On peut donc le rabattre à
droite hors de sa cage. De plus, l'action du doigt sur la
détente ne permet plus d'armer le chien (seul le barillet tourne
alors). On peut armer manuellement le chien, mais il est
arrêté dans sa course par la came de la porte et ne peut
atteindre la cartouche).

Monture: Celle-ci comprend deux plaquettes en bois de noyer.

Cartouches: L'étui est en laiton, contenant 0,73g de poudre noire
spéciale. La balle se compose d'un noyau de plomb durci et d'une
enveloppe de cuivre. Entre les deux une bourre de cire qui repose sur
une rondelle de papier mince. Le poids de la balle est de 7,9gr, celui
de la cartouche de 12g environ.

Fonctionnement en tir intermittent: On exerce avec le pouce une pression sur la crête du chien pour
le ramener en arrière, cela fait tourner le barillet de gauche
à droite de 1/6° de tour pour amener une chambre dans l'axe
du canon, puis le chien s'immobilise à l'armée, tandis
que le barillet se bloque. L'arme est prête à faire feu.
Pour faire partir le coup on appui
sur la détente, la rotation de celle-ci dégageant son
cran de l'armé de celui du chien. Le chien, poussé par le
ressort, va lancer son percuteur contre la cartouche. La détente
est alors ramenée dans sa position initiale par l'action de la
branche de rebondissement du ressort. Et le cycle peut recommencer...
Fonctionnement en tir continu: En pressant la détente, le barrillet se libère, tourne de
gauche à droite de 1/6° de tour pour amener une chambre dans
l'axe du canon, le chien est entrainé en arrière
puis s'immobilise à l'armée, tandis que le
barillet se bloque. En continuant à presser la détente,
on dégage le cran de l'armé et le chien, poussé
par le ressort, va lancer son percuteur contre la cartouche. Et le
cycle peut recommencer...
Démontage ordinaire:
On dévisse la vis de plaque-pontet, on rabat la plaque-pontet,
on enlève la plaquette gauche. La platine étant ainsi
découverte, on ouvre la porte et on enlève les
pièces de platine dans l'ordre des numèros qu'elles
portent. On enlève ensuite le support de barillet, en
dévissant dabord sa vis arrêtoir. Le remontage a lieu dans
l'ordre inverse. Cela permet de nettoyer l'arme de
façon habituelle. Pour un entretien plus poussé, seul
l'armurier de l'unité ou les officiers étaient
autorisés à un démontage complet. Il était
en revanche absolument interdit de démonter le canon de la
carcasse.
Nécessaire pour armes:

Baguette et écouvillon pour revolver:

Etui-jambon:
Accessoire principal du revolver modèle 1892, il s'agit d'une
adaptation du modèle créé pour le revolver
modèle 1873. Deux rangées de logement pour cartouches
individuelles s'y insèrent, modifiées en 1909 pour
recevoir trois paquets à coulisse. La couleur du cuir est noire
pour l'ensemble des troupes ainsi que la gendarmerie, mais fauve pour
la cavalerie et rouge foncé quadrillé pour les saphis.

Sources: L'infanterie en un volume, Manuel d'instruction militaire - Librairie Chapelot - 1914
Gazette des armes Hors série n°3 1997
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